Pour trouver l’âme sœur, de plus en plus d’hommes célibataires ont compris que ça vaut la peine de retenir les services de matchmakers professionels.
Cette tendance, partie des États-Unis pour rejoindre l’Angleterre, progresse allègrement à chaque année partout dans le monde. Il faut dire que le nombre de célibataires augmente constamment. L’année dernière, un article dans l’Actualité l’estimait à quelque 100 millions dans le monde, une tendance appelée à s’amplifier selon ce que les statistiques laissent entrevoir depuis les années 1960.
En Angleterre, par exemple, on retrouve actuellement un million plus de célibataires qu’il y a dix ans. Chez nous, l’Institut de la statistique du Québec a noté que depuis les trente dernières années, le nombre de Québécois vivant en couple a chuté. Chez les 40 à 44 ans, le pourcentage pour les hommes est passé de 82 % à 69 %, et de 77 % à 70 % pour les femmes. La Ville de Montréal remporterait la palme avec 36,5 % de célibataires, alors que la moyenne nationale est de 28 %.
Trouver un partenaire significatif, que ce soit pour fonder une famille, vivre une vie sexuelle active ou simplement sortir de la solitude, n’est pas un processus de tout repos. Quoi de plus insécurisant que de se trouver à la merci des références d’amis, de l’improbabilité des rencontres spontanées ou de la chance inespérée qu’une chimie se développe en milieu de travail?
L’histoire de Mr. Smith et Léane
Prenons l’exemple de Mr. Smith. Dans la quarantaine, Mr. Smith est un homme d’affaires londonien prospère qui a tout pour lui; du style, du dynamisme et la passion pour les voyages exotiques. Mais Mr. Smith est célibataire depuis un bon moment et s’en inquiète. Il craint d’aborder la cinquantaine avant d’avoir eu la chance de fonder une famille.
Mr. Smith a accepté de rencontrer Léane pour un café. Élégante et raffinée, Léane dirige sa propre entreprise et parle de consultants et de connexion, un langage qu’il comprend très bien. La rencontre n’avait d’autre but qu’une discussion amicale, mais en quittant il savait déjà que Léane était la femme qu’il lui fallait. Pour une fois, il se sentait compris. Une semaine plus tard, il décidait donc de la revoir. Cette fois, la rencontre avait lieu au bureau de Léane, à qui il acceptait de payer 8 000 livres (16 000 dollars) contre une dizaine de rencontres sur une période de dix-huit mois et la promesse de trouver au moins un bon match, si ce n’est l’âme sœur.
Léane est matchmaker professionnelle.
Noter ici qu’au Québec, Mr. Smith n’aurait eu à débourser qu’une fraction de ce prix pour le même service. Les agences de rencontre britanniques, très prisées, sont beaucoup plus dispendieuses.
Une tendance qui s’impose
Le travail d’un matchmaker consiste à trouver des bons matchs pour ses clients. Le processus commence avec un échange visant à recueillir un maximum d’information sur la vie du client et sur ce qui le rend heureux, pour ensuite passer à une recherche exhaustive de partenaires compatibles. S’ensuit des rencontres personnalisées permettant d’ajuster le tir, au besoin, au travers desquelles le matchmaker demeure toujours disponible pour soutenir et orienter.
De plus en plus d’agences de rencontre s’établissent un peu partout dans le monde. Ce qui était tabou, il y a à peine quelques années, est donc devenu une tendance. Faire affaires avec une agence de rencontre est maintenant tout aussi branché que d’avoir son entraîneur personnel.
Là où les sites échouent
À l’aube des années 90, les sites de rencontre promettaient une manière révolutionnaire d’ouvrir de plus vastes horizons aux gens à la recherche d’un partenaire. Plusieurs de ces sites ont d’ailleurs aujourd’hui des millions d’abonnés.
Le problème est que les gens mentent dans leurs profils en ligne. Ils y affichent des photos vieilles de dix ans et disent rechercher l’amour alors qu’ils sont mariés. Le site Okcupid.com a confirmé que les hommes, en général, annoncent un salaire de 20 % plus élevé que la réalité et se grandissent de 5 cm ! De plus, ces sites calculent la compatibilité au moyen d’un algorithme. Comment faire confiance à un programme qui ne nous connaît pas?
En bout de ligne, les clients qui se tournent vers les agences de rencontre cherchent à se débarrasser des vaines recherches sur Internet pour s’en remettre à une approche simple, honnête et fiable.
Les agences rassurent
Bien que plusieurs demeurent sceptiques face aux agences, la majorité des hommes qui consultent n’hésitent pas à investir dans ce qu’ils considèrent comme le dossier le plus important de leur vie.
Au sujet de son expérience avec Léane, Mr. Smith rapporte : «Léane m’a été recommandée par deux amis. En tant qu’entrepreneur, je considérais que son approche n’était pas bien différente de la mienne. Pourquoi n’investirais-je pas dans une personne de confiance pouvant m’aider à rencontrer, tandis que mon agenda m’empêche de m’en occuper? Quand je rencontre des femmes, elles sont toujours mariées ou ne me conviennent pas. Je ne m’attends pas à des miracles, mais Léane peut structurer la recherche, filtrer les critères et sauver du temps. Je la consulte depuis six mois et depuis, j’ai rencontré quatre femmes. Les trois premières ne convenaient pas sur certains points, mais c’est normal. Le travail de Léane consiste à provoquer des rencontres au potentiel élevé et à recueillir mes commentaires. Elle bâtit et étoffe le dossier au fur et à mesure.
Pour ce qui est de la 4e, nous avons fait connaissance dans un restaurant et… Wow. Cette fois-ci, Léane a visé dans le mille. Notre relation dure depuis 4 mois et, en ce qui me concerne, ce n’est qu’un ciel bleu pour la suite ! En bout de ligne, l’argent investi en valait nettement la peine. Je n’aurais jamais pu croiser ces femmes intéressantes autrement. Et que la 4e s’avère être ma perle? Je suis aux anges. Consulter un matchmaker, c’est s’offrir l’opportunité de rencontrer.»
Trouvez un amour de professionnel… avec Intermezzo.